LES INFLUENCES CHINOISES: LE TAOISME  
  Les voies du KI

Hara Kiri: "ventre percé", suicide  rituel où le ki est libéré .

 

Le Ki (chi)

Le Ki est intimement lié à la philosophie chinoise basée sur le Yin et le Yang (Soleil et Ombre). La pratique des arts martiaux  (Tai Chi Chuan,  Aikido,...) et la méditation permettent de  le développer.

 C'est l'énergie vitale qui anime tous les êtres. Agir sur son propre Ki, le nourrir, le mettre en harmonie avec les forces de l'univers, tel est le but des techniques de maîtrise de soi. 

Des habitudes malsaines et la faiblesse morale peuvent détruire le flux de Ki. Au contraire, l'entraînement du corps et de l'esprit ouvre les voies de passage du Ki et le renforce. Quand le Ki circule bien, l'individu est en état d'efficacité supérieure, libéré de toute tension.

Savoir respirer:

  • Dans la position  du seiza (Zazen), les deux genoux écartés l'un de l'autre de la largeur de deux poings, mains  posées sur les cuisses, étirer ses muscles de derrière en "tirant" la tête vers le ciel. Détendre les épaules, garder les yeux fermés.

    Expirer longuement  en laissant sortir autant de souffle que l'on peut.  Puis inspirer de la même façon, avec le ventre.

    Mentalement, il faut penser que l'on envoie de l'énergie au "Hara", centre vital où se concentre l'énergie et qui est un point situé dans  le ventre.

Mokuso: méditation en début et fin de cours

Avec cette respiration longue répétée plusieurs fois, l'esprit se calme, l'équilibre intérieur se crée, source de force positive. Libéré des tensions physiques et des agitations mentales, le ki peut à nouveau circuler dans le corps.

Le Kiaï: Le cri qui tue ?

Tout au moins l'expression de la mobilisation de son énergie physique et mentale !

  • Le Hara dans les arts martiaux:

Ce "centre" est de première importance dans les arts martiaux traditionnels. C'est par lui que le combattant mobilise sa force physique et mentale, ce qui donne à son attaque cohésion et impact.  C'est le point d'où part "l'étincelle" qui donne le "feu" à toute notre énergie. Ce "centre" est plus du domaine de la sensation que du domaine purement physique.

La prise de conscience de ce centre est la  première étape que le pratiquant doit avoir ( notamment par les déplacements -dans les katas cela facilite l'équilibre !- ou les frappes qui se font à partir du ventre).

La respiration du ventre nourrira ce centre vital en libérant le corps et l'esprit des tensions qui s'accumulent, empêchant le Ki de circuler librement, nous empêchant de réagir par "l'acte juste ". L'acte juste, c'est l'unité corps/esprit retrouvée ( Instinct, intuition, mobilisation de toute notre force physique et mentale, réaction avec la rapidité de l'éclair au moment opportun, sans aucune inhibition ).

 

Dans le combat, c'est la réaction juste à l'attaque, dans le temps et le rythme, c'est l'action  sans l'acteur, c'est l'engagement total où l'intellect occupe peu de place. A un plus haut niveau, la force du Ki est perceptible  par l'adversaire qui renonce alors à toute attaque.

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