REFLEXION

 

 La force des symboles

L'adolescent qui prend conscience de sa vie, de son identité propre, dit non à ses parents. Ce non lui est salutaire: "je ne suis pas  que le "fils de", je suis  "moi"! ".C'est ce sursaut qui lui permet de prendre sa vie en main et d'en faire ce qu'il veut... Mais la pression filiale étant écartée, bien d'autres pressions ( à nouveau familiale quand il fondera un foyer,  professionnelle, sociétale, religieuse...) viendront moduler cet élan de  jeunesse au point parfois de lui faire oublier l'essentiel: ce qu'il est et ce qu'il veut être...

Dans la voie du karaté, celle qui est censée aider l'individu à se construire, à optimiser son potentiel physique et mental pour lui permettre d'évoluer et aussi de le préparer aux combats difficiles de l'existence ( vieillissement, maladie, mort...), le guerrier a rendez-vous avec lui-même ( Physiquement lors des entraînements et parfois aussi mentalement, lors de rendez-vous symboliques:  Le 1° cours et le dernier cours d'une saison  sont importants car ils marquent un cycle )

Ne pas assister au gala de danse  de son enfant en fin d'année pour être aux rendez-vous symboliques que l'on s'impose, ce n'est pas lui dire "je ne t'aime pas" (Les occasions ne manquent pas tout au long de l'année pour lui montrer qu'on l'aime ) mais faire comprendre aux autres ( et à son enfant aussi) qu'il y a autre chose à nos yeux encore plus important que cette relation privilégiée qui nous lie aux autres: C'est la relation que l'on a avec soi-même !

 C'est toute la force des symboles qui sont actés !

 

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