REFLEXION

 

 Les principes du Budo, éthique samouraï

 

 
  • Le Makoto, "la sincérité totale" implique l'idée d'une pureté morale et physique absolue. La floraison du cerisier le symbolise parfaitement en soulignant la fragilité, l'impermanence de la vie. On retrouve ainsi chez des maîtres de budo des rites purificatoires. La purification du corps nécessite de l'eau froide, celle d'un lac ou d'une cascade. Le corps est immergé, l'esprit concentré, lorsqu'on en ressort le souffle est expulsé. Ces rites s'exécutent en même temps que des exercices respiratoires.

La finalité était de fortifier le système nerveux afin de se dépasser soi-même, d'atteindre un autre niveau de conscience, d'intensifier la densité de son "Ki", de son énergie vitale. C'est également un moyen pour renforcer la puissance de son Kiaï, le cri énergétique si important dans les arts martiaux japonais.

 

 

  • Le Shugi, la "fidélité", il s'agissait pour le samouraï de la  loyauté portée au Shogun, aux anciens, à son clan ou à son pays. Dans le Budo, on parle d'avantage du dévouement sincère du Maître et des élèves pour le Dojo.

 

  • Le Reigi-Saho, le "comportement juste" par rapport aux autres et par rapport à l'étiquette, Rei-shiki. L'étiquette constituait  pour le samouraï la sécurité de pouvoir se déplacer en évitant toute offense.

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