LA SELF-DEFENSE FEMININE DU CLUB

Article de Ouest-France  paru le 12 octobre 2011 sur la self-défense féminine  de l'ASBR karaté-do de Rezé !

 

Saison 2011-2012

 

Saison 2010-2011

Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Rezé / Archives du jeudi 16-06-2011

La self-défense féminine contre les agressions - Rezé

jeudi 16 juin 2011


Vendredi, c'était la dernière séance de self-défense féminine au gymnase des Citées-Unies. Avec Phlippe Blanchard, le professeur (également prof de karaté à l'ASBR) et quelques karatékas partenaires de ces cours, les femmes ont échangé sur leur année. Elles sont arrivées à la conclusion que l'aspect psychologique qu'elles ont développé grâce à leur travail, leur a permis de faire face à certaines situations avec succès. « L'aspect technique et physique est quand même essentiel », a conclu Philippe Blanchard.

Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Rezé / Archives du mardi 26-10-2010

La self-défense féminine, c'est bon pour le

 mental - Rezé

Mais pourquoi les femmes se mettent-elles aux arts martiaux ? Par fascination pour Bruce Lee, pour se défendre, pour être plus sûres d'elles ? Elles expliquent

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Reportage

Pascale n'est pas particulièrement froussarde, à l'inverse d'Isabelle qui reconnaît qu'elle a « un peu peur ». Elles sont 14 femmes ce soir-là pour le premier cours de self-défense. Quelques-unes étaient déjà venues l'an passé suivre quelques séances, comme Sophie : « Ça m'a apporté beaucoup, donné de la confiance en moi ». Confiance ! Le mot revient souvent dans le propos de ces femmes. Elles n'ont pas connu de situations vraiment difficiles. « Mais je rentre chez moi souvent la nuit », explique Juliette. Enseignantes, elles peuvent être confrontées à des violences verbales, face à des élèves. « Je suis venue là pour apprendre à réagir dans des situations un peu tendues », explique Sylvie

Philippe Blanchard anime ce cours avec quelques amis de la section karaté qui peuvent jouer les « agresseurs ». Lors de cette première leçon, il et elles ont fait le tour des agressions possibles : une vieille dame qui se fait voler son argent au distributeur ou la jeune femme qui risque de se faire violer lors de son footing. Certaines racontent les « agressions entre conducteurs, le racket dans les écoles, les vols au tiroir-caisse... ».

Les situations sont multiples. « Il faut savoir réagir pour ne pas subir. » Les femmes doivent donc apprendre à ne pas rentrer dans le « combat verbal, à ne pas manifester de doute, à jouer sur la surprise ». Il y a donc là un travail « sur le mental » plus psychologique que physique... Mais les gestes, les techniques, parfois simples, permettent aussi de résister à l'agresseur, à le bloquer, à s'extraire d'une prise de main...

Pendant onze séances, toutes les trois semaines, Philippe Blanchard va ainsi dispenser ses leçons. Prochaine séance jeudi 4 novembre, à 20 h, gymnase des Cités-Unies (arrêt tram Trocardière). Quelques personnes intéressées, « y compris des personnes âgées », peuvent rejoindre le groupe.

Renseignements au 06 33 86 90 40 ou au 02 40 43 89 02.

 

 

Saison 2010-2011

 

Quelques participantes des sessions de self-défense 2010..

 

Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Rezé / Archives du lundi 31-05-2010

Les filles veulent apprendre à se

 défendre - Rezé

 

Elles sont une dizaine à avoir rejoint le cours de self-défense de l'ASBR. L'objectif : savoir réagir en cas d'agression intentionnelle ou non.

« Les premières fois, elles ont peur de se libérer, de frapper l'adversaire », explique Philippe Blanchard. Pourtant « l'adversaire » s'est bien protégé le visage et le corps. En plus, c'est un karatéka. « C'est comme au théâtre : au début nous sommes un peu crispées, nous avons même peur de faire mal. Mais rapidement, au fil des séances, une fois la timidité vaincue, nous lâchons nos coups en criant », racontent Julie et Carole. Elles sont une dizaine à se retrouver une fois par mois pour s'initier à la self-défense. Philippe Blanchard, prof de karaté à l'ASBR, dispense ces leçons.

Mais ces coups de pied, de main, de coude ne sont que l'aspect spectaculaire de la self-défense.

Ces femmes ont souvent été confrontées à des situations difficiles : c'est un élève qui manque de respect, un automobiliste furieux qu'on lui dispute une place de parking, un patient énervé, un usager dépassé qui ne peut se faire comprendre d'une administration, une discussion qui tourne mal.

« Ce sont des formes d'agression involontaires, non intentionnelles, explique le prof. Dans ce cas, la force n'est pas la bonne réponse. » Il faut apprendre à désamorcer le conflit, à ne pas rentrer dans la spirale. Analyser et comprendre rapidement ce qui se passe, respecter la personne qui est en face, ne pas surenchérir, trouver les mots et finalement, « les pieds bien sur terre », avoir confiance en soi.

Mais il y a aussi l'agression intentionnelle. « J'ai peur de rentrer chez moi le soir », raconte Carole qui a échappé à des agressions dans la rue. « C'est arrivé à ma fille », ajoute-t-elle. Là, il s'agit de répéter les gestes qui vont toucher aux endroits sensibles du corps. « La rapidité doit être la règle », explique Philippe Blanchard qui enseigne aussi comment se relever très vite, comment rester en équilibre... « Il faut surprendre l'agresseur, le dissuader, lui montrer qu'on a une capacité à riposter. » Dans la quasi-totalité des cas, cette première réplique, ce premier coup porté aux genoux ou au visage suffit à faire reculer l'agresseur qui n'est souvent pas très courageux.

La plus jeune des participantes à ces cours de self-défense a 16 ans. Les autres « élèves » sont des femmes actives, souvent mères de famille. « Je pense que des femmes âgées pourraient nous rejoindre », explique Philippe Blanchard qui, l'an prochain, proposera des cours supplémentaires.

aison 2009-2010